vendredi 5 mai 2017

PEP SID EST LA RELE ANMUE SEKOU AK 4 REPREZANTAN SA YO POU VIL JAKMEL KIFE CHAK JOU KAP PASE SITUASYON YO AP VIN PIMAL SITOU NAN YON TI ZON KI RELE KAY VOF(WOLF) KOTE DEPITE KETEL JEAN PHILIPPE LEVE MOUN SAYO DEPI LAPLI TAMBE YO OBLIGER KITE KAY YO POU YO AL LOGER NAN YON LEKOL YO MANDE SEKOU AK OTORITE KONSENE YO POU VIRE TET GADE YO LE YO RELE DEPITE A LIFE YO KONNEN LIPAP KANDIDA ANKO YO PAP BEZWEN VOTEL MEZANMI PATAGER OPINYON NOU ESKE SA SE PAROL YON DEPITE KI REPREZANTE YON PEP POU YON DEPARTEMAN

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Plusieurs secteurs de la ville de Jacmel disent être préoccupés face à une augmentation considérable des cas de viol et de harcèlement sexuel recensés durant ces derniers mois. Une situation qui a attiré l’attention des institutions de santé, des organisations de femmes et du secteur des droits humains dans la région.
L’administration de l’hôpital Saint-Michel de Jacmel par la voix du Dr Newton Jeudy, directeur médical de ce centre hospitalier, exprime ses inquiétudes face aux cas de viol enregistrés ces derniers jours dans la région. « Au moins 3 cas de viol par jour ont été recensés par l’hôpital Saint-Michel, majoritairement à l'encontre de jeunes âgées entre 2 à 15 ans », a-t-il indiqué

Le docteur Newton Jeudy, qui qualifie de fléau ces actes, demande une intervention urgente de tous les acteurs pour pallier ce problème.

Par ailleurs, le docteur Newton Jeudy a fait savoir qu’un système de prise en charge est disponible au sein de ladite institution en vue d’accompagner les filles et les femmes violées. Cependant, il a précisé que l’impunité qui prend de l’ampleur dans la ville de Jacmel  pourrait être l’une des causes de la recrudescence des cas de viol recensés par le plus grand centre hospitalier dans la région.

L’organisation féministe Fanm Deside a, pour sa part, dénoncé énergiquement la flambée de violences sexuelles présente dans le Sud-Est. Réagissant sur ce dossier, Myrline Antoine, animatrice de Fanm Deside, croit que cette augmentation  des cas déclarés de viol résulte de la sensibilisation de la population concernant les violences sexuelles, a-t-elle souligné. « Les femmes commencent aujourd’hui à sortir de leur silence lorsqu’elles sont victimes de viol », a indiqué Mme Antoine. Elle a aussi mis l’accent sur le nombre considérable des cas d’incestes reçus par ladite organisation.  Tout en expliquant que la majorité des cas restent à ce jour non rapportés.

De son côté, Nadia Lafleur, responsable du Centre Magalie pour la vie, une maison d’hébergement fondée par Fanm Deside dans la région, qui accueille des femmes et filles victimes de violences, a indiqué que le plus grand nombre de victimes de viol hébergées par le centre sont des adolescentes, contrairement aux années précédentes. Elle a cependant soutenu que les agresseurs sont le plus souvent des proches des victimes.

Pour le Réseau Sud-Est de défense des droits humains (RESEDH), une structure départementale du RNDDH, l’augmentation progressive de la violence sexuelle non déclarée est criante dans le department, a souligné  Pierre Paul Jétho, responsable de programme de ladite institution dans la région. Le défenseur des droits humains invite les organisations de base de la société civile et les institutions publiques à mener des actions concrètes, afin de limiter ce fléau dans la région.

La violence à l’égard des femmes est un phénomène qui souvent reste dans le silence dans le Sud-Est, particulièrement dans les milieux ruraux. Les facteurs de ce silence incluent la peur de la victime face à son agresseur, la peur de la stigmatisation, un manque de confiance dans le système judiciaire et un accès limité aux services.

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