mercredi 24 mai 2017

Mezanmi men sak rive Président Jovenel Moïse ansanm ak Madanm li Martine Moïse ki rive nan vil Quito, Ecuador kote yo tal pasitipe nan envestiti nouvo Prezidan eli peyi Ekwatè a eske se pou yon byen ou bien pou yon mal?

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La caravane de changement, la première grande tentative de matérialisation des promesses de campagne du président de la République, Jovenel Moïse, veut mettre en valeur 32 000 hectares dans la vallée de l’Artibonite. Ce 1er mai, il prendra la tête d’une importante délégation pour se rendre dans ce département. Avec une certitude infaillible dans la réussite de son programme, l’entrepreneur agricole tacle la presse et flambe ceux qui disent du mal de sa caravane.

 « Je demande au petit groupe qui ne veut pas voir les choses avancées de me suivre. Pa kanpe anfas mwen (traduction française : Ne vous tenez pas au travers de mon chemin) parce que c’est moi qui suis le président) », a fulminé le président de la République, jeudi, à l’inauguration de la zone franche de Digneron dans la commune de Croix-des-Bouquets. Avec cette caravane de changement, a-t-il dit, « nous allons remettre en valeur 32 000 hectares. Je donne la garantie qu’avant la fin de mon mandat, 60 000 hectares seront mis en valeur dans la vallée de l’Artibonite… »

 « Lorsque je dis quelque chose, je le fais ! Je veux que tout le monde sache que je ne suis là pour me battre avec personne. Mais je viens me battre contre la misère, le sous-développement, la division et la médisance (qui se traduit par tripotay en créole) », a expliqué Jovenel Moïse.

 Le chef de l’État se dit prêt à travailler avec tout le monde pour le bien du pays.

 « Je veux un pays où cohabitent les Noirs et les Blancs ; les pauvres et les riches ; les paysans et les citadins ; la diaspora et ceux qui vivent en Haïti. C’est ce pays que je veux construire et c’est ce pays que je construis ! Personne ne peut m’en empêcher… », a-t-il martelé.

 À ceux qui n’aiment pas, qui ne veulent pas ou encore qui ne disent pas de bien de sa caravane, « je vous demande avant de frapper encore plus fort de vous rendre dans la vallée de l’Artibonite qui se trouve à 1h10 minutes de Port-au-Prince. 

Vous qui tous les jours parlez en mal, aller dans la vallée écouter les témoignages des gens et au retour, faites une prise de conscience pour voir que ceux qui vivent dans les sections communales ne peuvent plus attendre… » Aux journalistes qui ne disent pas toujours ce que le chef de l’État aimerait entendre, il leur rappelle qu’ils sont des produits de la paysannerie.

 « Ce qui n’a jamais été fait depuis 40 ans, je vais le faire en 45 jours. Voilà ce qu’on appelle de la volonté politique », a-t-il dit. « Sous mon leadership, j’ai mis sur pied la caravane de changement impliquant les ministères des Travaux publics, de l’Agriculture, de l’Environnement, de la Défense, le CNE et l’ODVA », a souligné le président. 

Jovenel Moïse se targue d’avoir utilisé essentiellement des compétences locales, les employés de l’État qui ne faisaient rien pour participer à sa caravane. Un pays qui se respecte prêche par l’exemple, croit savoir le chef de l’État. L’étranger, a-t-il dit, va vouloir vous aider comme il l’entend.

 « Dans la vallée de l’Artibonite, nous prenons la décision de nous aider de la façon que nous estimons être le mieux pour nous… », a soutenu l’ancien patron de l’Agritrans. Pour lancer cette caravane, le gouvernement a mobilisé 197 330 000 gourdes pour les activités et 100 millions de gourdes pour le renseignement et la sécurité du chef de l’État. 200 équipements lourds du TPTC et du CNE sont déjà placés dans l’Artibonite, 197 kilomètres de canaux d’irrigation et 87 canaux de drainage seront curés, une centaine de kilomètres de routes agricoles seront réhabilités… selon le Palais national.

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