jeudi 13 avril 2017

Liliane Pierre Paul fe konnen peyi d'aiti pa pou jouvenel moise se yon manda yo bali pou 5 ans li paka pran peyi a poul fe sal vle li fe konnen ti sa jouvenel ap fela paka fel pe li mande pou Pierre experans kise yon viktimnan gouvèneman jouvenel la entre ankontak avel rapid li deklare ke lise yon fanm li papot rob li pou bel twal li kontinye poul di.......

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« Ce métier m'a fait vivre mes plus grands bonheurs, mais aussi mes plus grands malheurs », a fulminé la journaliste de carrière Liliane Pierre-Paul, directrice de radio Kiskeya, qui se passe de présentation. La nouvelle du retour de l'ex-dictateur Jean-Claude Duvalier l'a manifestement choquée et énervée. « C'est un gros choc. Je pensais que c'était un canular. J'ai dû demander à la salle des nouvelles de la radio d'être extrêmement prudente avant d'annoncer la nouvelle, question ne pas avoir à rectifier. Je ne sais pas s'il a restitué l'argent du pays qu'il a volé ; je ne sais pas si des mesures ont été prises pour l'amnistier ou pour réparer les victimes... je ne sais pas. Mais ce retour est extrêmement choquant. Si nous encourageons cette situation, cela veut dire que nous encourageons l'impunité », a-t-elle déclaré avec amertume.

 « Un pays ne peut pas avoir sous un régime 30 000 tués et autant de disparus, des familles déchirées... J'ai laissé chez moi un vendredi après-midi, pour ne plus jamais y remettre les pieds.

 J'ai vu ma mère six ans après. Ce jour-là, on a arrêté 13 personnes chez moi.

 J'ai un frère qui a passé deux ans en prison ; un autre a été expulsé avec moi... pour le simple fait qu'ils ont été mes frères », a ajouté la présentatrice vedette du ''Jounal 4 è''.

 Harcèlements, persécutions politiques, arrestations arbitraires, tortures, emprisonnements, déportations... Ce ne sont pas des traitements qu'on oublie du jour au lendemain.

 Liliane Pierre-Paul n'a rien oublié. Robert Duval, comme si c'était hier Malgré plus de 25 ans après le départ de Jean-Claude Duvalier, Robert Duval se souvient de tout ce qu'il a enduré. Comme si c'était hier.

 Emprisonné pendant 17 mois successivement aux casernes Dessalines, au Fort-Dimanche et au Pénitencier national, il a connu des moments sombres sur le régime des Duvalier. 

La nouvelle du retour de Jean-Claude Duvalier dans le pays l'a carrément assommé. « Je suis choqué, triste et énervé », a-t-il déclaré au Nouvelliste. Les cauchemars qu'il a vécus lui reviennent soudain à la tête. « De retour après mes études au Canada en 76, j'avais seulement 22 ans.

 Jeune garçon dans son pays, j'avais fait des commentaires sur la situation. La police militaire m'a arrêté et conduit devant Lionel Willy, avant de subir les interrogations de Ti Boule et de Valmé. Ils m'ont posé une seule question : ''Où as-tu fais tes études ?'' J'ai répondu ''au Canada''.

 Enfermez-le, ont-il dit. Et c'est ainsi qu'ont commencé mes douleurs », a raconté Robert Duval. « J'ai passé un mois au Fort-Dimanche. Il y avait 10 petites cellules.

 Nous étions entre 20 à 40 prisonniers entassés dans la mienne. Nous avions comme seuls moyens un caleçon et le pantalon qu'on portait au moment de l'arrestation.

 Nous étions pratiquement nus. Tous les jours, on nous réveillait à 2 heures du matin pour le bain de 30 secondes. Le pantalon servait comme papier toilette et comme assiette. J'ai perdu 120 livres en prison et j'ai été atteint de la tuberculose. »

 En février de 1976, Robert Duval a été transféré au Pénitencier national. « En prison, j'ai vu des gens mourir, exécutés avec des bâtons de baseball.

 Une situation inhumaine et encore inimaginable », se souvient le responsable de l'Athlétique d'Haïti. - See more at: http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/87961/Liliane-Pierre-Paul-une-cicatrice-beante-Robert-Duval-non-a-limpunite#sthash.MHzOodYM.dpuf

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