samedi 29 avril 2017

Chili, vendredi 28 avril 2017 Une femme haïtienne Guedeline Orzil, 35 ans, et son mari Ricot Présumé, ont dénoncé et porté plainte contre l'hôpital San Jose dans le quartier de l'indépendance, parce que, affirment-ils, Guedeline n'a pas reçu les soins médicaux adéquats et a du accoucher de son bébé dans un couloir sur un fauteuil roulant, le mercredi 19 avril dernier, en ce sens les medcins qui ont ete au service se risquent de paser un an de suspension et payer le dedomargement a cette femme par moi pour une somme de $US 500 toutes les detailles sont ici

Hôpital en SantiagoResultado de imagen para haitien vivant au chili

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vendredi 28 avril 2017

Ansyen Minis Laurent Lamothe kitap reponn kesyon yon jounalis jodi 28 Avril 2017 la kotel fe konnen lite getan negosye ak prezident parlement haitien pou kesyon dechage li a kotel fe konnen li paka pa jwenn li epi lidi tout neg yo gen kob nan men yo, kounye a li rete pou mesye Youri prezantel devan lapres poul di eske se verite oubien manti tande kijan ansyen minis lan tap reponn kesyon jounalis la

griyen dan nou pou nou chase stress nan realite lakay nou, Haitian Comedy

Reaction l'enciens senateur moise jean charles sur la proposition de loi que le president des Etas-unis (USA) impose a le president Haitien dans le but pour que le pays fonctionne a le titre de gouveneur mais pa le president apre son mandat

EX Premier Ministre Evans Paul soti sou silans li kotel tap pale life konnen tout moun kap pran poz lala koyo nan kesyon Guy Phillippa la yopa bezwen pale anpil tout bagay yo la blan pa egare memke lap poze guy kesyon likonn rezilta yo deja yon fason pou moun kap lonmen nonl yo komprann li tande lel pa reponn lan sepa tande lipatande ni lipa nan domi li tou profite anonse kek moun ki pakadi yo patkonn ak guy nan epok 2000 a 2001 li menm lite tj la poul swiv tout bagay

mercredi 26 avril 2017

Lettre ouverte à Monsieur le Président de la république ( par le senateur Antonnio cherami) peson moun pata p janm panse sa men sak rele politik la nan peyi d'haiti

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Antonio Chéramy dit Don Kato est né à Cité Lescot(Cap-Haïtien) le 28 novembre 1974. Son père Antoine Cheramy est décédé quand il avait seulement 5 ans. Il a vécu son enfance avec sa mère Simone jean. Etant l’ainé de la famille Simone nourrissait de grands rêves pour son fils. Elle voulait qu’il devienne chanteur, mais Antonio, lui, avait d’autres projets. Il rêvait de devenir un grand footballeur et souhaitait intégrer le club FICA, l’un des plus grands clubs de la ville. Pour plaire à sa tendre mère à qui il rend un bel hommage dans la chanson “manman Simone” gravée sur son album “revolisyon RRR”, il a abandonné sa passion pour le football pour entamer une carrière dans la musique. Très jeune, Antonio chantait à l’église catholique jean XXIII et à l’eglise sacré Coeur du cap Haitien.
Dans les années 80 , Arrivé à Port-au-prince il a débuté sa carrière musicale avec le groupe à tendance compas denommé “soukouss” avant de créer son propre Groupe Brothers posse avec des amis de son quartier. Il rencontre son premier grand succès en 1998 avec le titre “Anne” et la reprise de la chanson “turn your lights down low” de Bob marley qui lui ont valu une grande audience dans toute la region caraibéenne. Sa collaboration avec Haiti Troubadour en témoigne.
Aujourd’hui, Antonio Cheramy dit Don k-to est une figure Majeure du reggae en Haïti et ses chansons sont connus du milieu tant par la qualité de sa voix , son style mais surtout pour ses textes engagés à travers lesquels il lance des messages d’unité, d’amour et de paix.
Son engagement ne s’arrête pas dans ses chansons, souvent il part vers les gens vivant dans les millieux difficiles en vue de les sensibiliser sur l’importance de l’environnement de concert avec le Ministère de l’environnemet, il participe à des campagnes de sensibilisation pour lutter contre l’analphabétisme. Il a été recompensé pour son travail par les Nations-Unies(OEA) qui lui avait remis une plaque d’honneur pour sa participation à la campagne lancée par cette dite organisation en 2006 pour ramener la paix dans les ghettos.
Avec son groupe , Brothers Posse, Antonio Chéramy a participé activement dans la campagne de désarmement visant à rétablir un climat de confiance et de dialogue en Haïti. D'ailleurs, Antonio Cheramy (alias Don Kato, le leader du posse) est également à l'origine du Mouvement des Artistes pour la Paix, qui organise des concerts à vocation pacificatrice dans les quartiers.
Depuis lors, l’artiste travaille sans relâche pour une Haïti prospère , nouvelle, une Haïti de droit et maintenant il veut continuer à servir son pays à un plus haut niveau: Au sénat de la république.
Aujourd’hui, Antonio veut s’engager davantage. Il se porte candidat au Sénat pour le département de l’Ouest. Son objectif c’est de veiller à la bonne marche des institutions du pays, de proposer des lois pouvant changer les conditions de vie de la population haitienne plus particulièrement celle vivant dans les zones defavorisées et enfin d’accompagner les plus vulnérables.



TOUT MOUN TAP ATANN KE SE PATI OPOZISYON KONT FANMI LAVALAS YO KITAP GEN PROBLEM APRE ARESTASYON GUY PHILIPPE MEN SE LEKONTRE LI LAGE DIVIZYON NAN FANMI LAVALAS PITO SWIV ODIO A NAWE KIJAN SA TE PASE PESONN PAT JANM PANSE YON BAGAY KONSA TEKA RIVE

mardi 25 avril 2017

NOUVEL CHO: PROPOSITION LES USA EN VERS HAITI POUR QUE LE PAIS HAITI DEVIEN FONCTIONE COMME LE CANADA A LE TITRE DE GOUVENEUR APRE LE MANDE DE JOUVENEL MOISE LE DOSIER ENTRE LES MAINS DU SENAT HAITIEN POUR VOTER DANS UN DELAI DE 3 MOIS SI OUI OU NON POUR LE PAIS DE VIEN UN ETAT DEPEND DE LES AMERICAIN.

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L’Occupation américaine d’Haïti (1915-1934) était des plus sauvages. Près de 50,000 hommes et femmes ont péri de cette invasion de l’Oncle Sam. Les inconséquences de la classe dominante haïtienne avaient ramené différentes couches sociales méprisées et mécontentes à l’utilisation de la violence pour faire valoir leurs intérêts.
par Saint-John Kauss


Car depuis l’Indépendance, la classe paysanne des couches rurales et les sans-salaires des couches urbaines, les prolétaires, les ouvriers, les petits commerçants, n’avaient rien à gagner des brutalités à long terme de nos gouvernants qui, au service de grands propriétaires terriens ou de la bourgeoisie locale, leur rendaient la vie impossible.

 Ces anciens esclaves devenus petits paysans, ces nouveaux et anciens affranchis convertis en grands propriétaires terriens, ces anciens généraux de l’armée réformés en gendarmes d’une seule classe sociale, la classe dominante, avaient failli à leur mission d’aider la masse des illettrés, la masse des Noirs dont les pères sont en Afrique (dixit Dessalines).

Ce qui nous a conduits à priori à la première Occupation américaine de 1915, tout de suite après Cuba, le Nicaragua, et la République Dominicaine. Toute la Caraïbe et les pays latino-américains, incluant Hawaï, seront désormais au pas de l’Oncle afin de justifier l’âge d’or d’un nouvel Impérialisme, celui des Etats-Unis d’Amérique.

En Haïti, ce nouvel ordre régional a conduit à la montée de têtes d’affiche : Charlemagne Péralte et les paysans du Nord et de l’Artibonite. Ces petits paysans regroupés en Cacos dans le Nord ont, pendant quatre à cinq ans, soutenu une guérilla en bonne et due forme face aux Américains. Mais devant les moyens minimes des guérilleros haïtiens et face à la haute technologie de l’armée américaine, à cause du mépris et du manque de soutien de certains secteurs bourgeois de notre société, ils n’ont pu résister longtemps surtout après la mort de leur leader charismatique : Charlemagne Péralte, en 1920. Evidemment, ces secteurs bourgeois non seulement souhaitaient l’Occupant pour sauvegarder leurs intérêts en perdition ou en jeu, mais l’appelaient afin qu’il vienne donner l’exemple de la réussite et de la bienséance américaine. Bien entendu, ils en profiteraient pour continuer à piller les pauvres masses paysannes et ouvrières, mais cette fois-ci sous protection américaine.

Répression sanglante de la résistance ; assassinat de milliers de partisans haïtiens ; camp de concentration de Chabert, 5,500 paysans y mouraient en 3 ans ; massacre de Marchaterre ; corvées et déportations de populations désarmées ; expropriations en masse des partisans et paysans ; tel fut le bilan de 19 ans de colonisation américaine. Devant une telle hécatombe, face à une nouvelle forme de résistance, cette fois-ci pacifique, de la part de différents secteurs de la classe moyenne, face à l’opinion publique nationale et internationale, face aux pressions internes provenant même des Etats américains, l’Occupant avait jugé bon de partir tout en laissant en place de nouvelles structures exploitatrices des masses : des usines américaines, l’Ambassade américaine et la Gendarmerie d’Haïti.

La première tisserait les liens économiques, la seconde reflèterait les diktats du Département d’Etat aux gouvernants haïtiens, et la troisième mais non la moindre, la possession désormais de tout le monopole de la violence face aux masses désarmées. Désormais, l’Etat haïtien ou un gouvernant haïtien serait surveillé par sa propre armée.



lundi 24 avril 2017

Guy Philippe ka pran 20 an prizon daprè sa jij ameriken an di li jodi a men gen moun ki komanse cho paske Guy Philippe reponn wi lap kopere poul bay kek moun kite avel yon fason pen li ka diminue le 5 juillet 2017 tandee odio a epi pa blye j'aime paj la pou plis infomation

NOUVEL CHO GUY PHILIPPE APEN SOT DEVAN JUJ KOTE KE LI KONDANE POUL PASE 20 ANS PRIZON ANATANDAN KE LI CHOIZI BAY NON LOT MOUN YO KONSA PEN LAN KA REDWI JISKE 8 ANS PRIZON SELON JANL KOLABORE AK LAJUSTIS USA LAP GEN POUL RETOUNEN LE 5 JUILLET 2017 ANN SUIV KIJAN SA TE DEROULE

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L’arrestation du sénateur élu Guy Philippe a suscité beaucoup de réactions en Haïti, au point que certains citoyens qui se réclament de chapelles politiques diamétralement opposées à celle de M. Philippe ont dénoncé son arrestation considérée comme un affront à la nation. D’autre part, certains directeurs d’opinion locaux, peu versés dans les subtilités du Droit américain, commencent à donner des opinions sur l’affaire, au risque de contribuer au renforcement de la cacophonie ambiante. Cet article vise à apporter un éclairage sur cette affaire.
De la légalité de l’arrestation
Les autorités haïtiennes ont été particulièrement taciturnes sur les circonstances de l’arrestation de M. Philippe. Donc, il est difficile de se prononcer sur la légalité de l’arrestation suivie du transfert de M. Philippe aux autorités américaines. N’étant pas un spécialiste du Droit haïtien, et ne disposant pas d’assez d’informations sur les circonstances exactes de l’arrestation, je me garderai de me prononcer sur ce qui s’est passé en Haïti, à part les considérations autorisées par le traité d’extradition existant entre Haïti et les États-Unis.
L’arrestation du sénateur Philippe n’est pas intervenue dans le cadre du traité d’extradition signé entre Haïti et les États-Unis en 1905, et cela pour plusieurs raisons. D’abord, les chefs d’accusation retenus contre M. Philippe aux États-Unis ne figurent pas au menu des crimes auxquels ce traité plutôt obsolète s’applique. En effet, le traité couvre les crimes suivants : meurtre, contrefaçon de monnaie et de moyens de paiement, falsification de documents, vol, détournement de fonds publics, incendies criminels et vandalisme, parjure, viol, bigamie, kidnapping de mineurs, piraterie. En d’autres termes, un traité qui ne couvre pas les crimes de notre époque. Ensuite, l’Article IX du traité prévoit un délai n’excédant pas 60 jours pour que le pays demandeur soumette les preuves de la culpabilité du détenu durant la période de détention provisoire ; faute par le pays demandeur de communiquer ces preuves, le détenu doit être libéré. Vu la rapidité avec laquelle M. Philippe a été transféré aux autorités américaines, c’est évident que le transfert n’est pas intervenu dans le cadre du traité d’extradition entre les deux pays. Il faut souligner que ce traité d’extradition entre Haïti et les États-Unis ne visait pas d’abord l’extradition de citoyens haïtiens vers les États-Unis ou vice versa. Les deux pays voulaient surtout pouvoir rapatrier leurs propres citoyens qui se seraient réfugiés dans l’autre pays après avoir commis un crime dans leur pays d’origine. C’est pourquoi l’Article IV du traité souligne : « aucun des deux pays ne peut être forcé d’extrader ses propres citoyens ».
 Dans le droit américain, ce genre de transfert s’appelle une « extraordinary rendition, » ou une « extradition extraordinaire. » Généralement, ce sont des extraditions entachées d’illégalités dans le pays qui fait le transfert. Dans un tel cas, le premier réflexe des avocats de Guy Philippe sera de monter une stratégie de libération fondée sur ces entorses à la loi, si entorses il y a eu dans ce cas précis. Mais peuvent-ils réussir ce coup de force ?
Que dit la loi américaine ?
 Le système légal américain étant essentiellement jurisprudentiel, à chaque fois qu’un cas d’espèce se présente, les avocats se réfèrent aux décisions antérieures des tribunaux dans des cas similaires ; et dans chaque cas de figure, il existe une ou plusieurs décisions de justice faisant autorité, permettant aux hommes de loi de mesurer la force ou la faiblesse de leur position, et aux tribunaux de dire le mot du droit. Dans le cas de l’arrestation du sénateur Philippe, l’affaire par excellence, c’est Sosa vs. Alvarez-Machain, une affaire décidée par la Cour Suprême américaine en 2004, et qui depuis, sert de boussole aux tribunaux fédéraux inférieurs confrontés à des affaires similaires. Quels sont les tenants et aboutissants de l’affaire Alvarez-Machain ?
Vers la fin des années 1980, des Mexicains kidnappèrent, torturèrent et tuèrent un agent de la D.E.A. Les autorités américaines contactèrent leurs homologues mexicaines pour négocier l’extradition des présumés coupables, dont Alarez-Machain. Les négociations n’aboutirent pas à un accord sur l’extradition de ces citoyens mexicains. La D.E.A contacta des civils mexicains, et les paya pour qu’ils kidnappent Alvarez-Machain au Mexique en vue de le leur livrer aux États-Unis. Quelques jours plus tard, les mercenaires livrèrent Alvarez- Machain au Texas ; il fut jugé par un tribunal fédéral qui le trouva innocent des charges retenues contre lui. À sa libération, il intenta une action contre les États-Unis, la D.E.A et les mercenaires mexicains, et voulut que le tribunal fédéral américain reconnaisse le caractère arbitraire de son arrestation et de son transfert. Ses avocats s’appuyèrent sur laDéclaration universelle des droits de l’homme, et sur le Pacte international relatif aux droits civils et politiques dont les États-Unis sont signataires.

samedi 22 avril 2017

Dernye nouvel la tonbe sou rimè kitap kouri yo sou l'homme sa kite entre nan palè national kotel tegen plan poul tal touye prezident jouvenel moise la misye pale tale a selon DCPJ life konnen ki les moun kite bal lod poul te al fe sal tefe a jan bagay la ye la li di wi anpil palmantè pral mare paske non yo site




Tôt ce samedi matin, les réseaux-sociaux ont été enflammés par des informations laissant croire qu’un individu non autorisé aurait fait irruption au Palais national en se servant de l’uniforme de CAT TEAM pour arriver juste devant le bureau du président de la République, armé d’un Galile.

 Le secrétaire général du Palais national confirme au Nouvelliste que l’« incident a été maîtrisé » et que « la sécurité du chef de l’Etat,

 qui ne se trouvait pas au palais, n’a jamais été menacée… » « Les commandants d’unités sont sur place et conduisent une enquête », a confié au Nouvelliste Yves Germain Joseph.

 Le secrétaire général du Palais national n’a pas voulu donner plus de détails sinon que l’« incident a été maîtrisé », « le Palais national a toujours été sous contrôle, il n’y avait rien de particulier qui pouvait nuire à la sécurité du Palais national encore moins à la sécurité du président… »

 M. Joseph a précisé qu’au moment de l’incident le chef de l’Etat ne se trouvait pas au Palais national. « Ni la sécurité du président ni la sécurité de personne n’a jamais été menacée », a-t-il insisté dans une interview accordée par téléphone au Nouvelliste ce samedi à 11h 26 du matin, heure locale.

 Le Nouvelliste est aussi entré en contact avec la structure de communication du palais qui n’était pas encore en mesure de donner des détails sur l’incident. Cet incident arrive dans un contexte où le ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, Max-Rudolph Saint Albin, a sollicité du ministre de l’Économie et des Finances, Jude Alix Patrick Salomon, cent millions (100 000 000.00) de gourdes pour couvrir les activités de renseignement et de la sécurité du chef de l’Etat durant les périodes allant du 1er au 18 mai prochain.

 Il y a environ deux semaines de cela, la présidence avait « condamné avec véhémence une embuscade tendue le vendredi 7 avril 2017 au niveau de la commune de l'Arcahaie contre le cortège présidentiel qui revenait du département de l'Artibonite. 

Les mots ne sont pas assez forts pour dire toute l'ignominie de ces actes terroristes. Ces actes attentatoires à la vie du Président de la République commis par des individus non encore identifiés constituent une menace grave contre la paix publique et la sûreté de l'État », avait fulminé le Palais national. 

Trois unités spécialisées de la Police nationale assurent en permanence la sécurité du chef de l’État et un coordonnateur au Palais national fait la coordination entre ces trois unités. Il y a une unité qui se spécialise en anti-embuscade quand le chef de l’État est en déplacement, le CAT TEAM. Une autre unité, l’USP, s’occupe de la sécurité rapprochée du président et la troisième, les agents de l’USGPN, qui assure la sécurité du bâtiment où se trouve le président. Cela peut être le Palais national où n’importe quel autre bâtiment où se trouve le chef de l’État. 

Flash nouvel sa fek tombe Guy Philippe deklare men poukirezon li choizi bay tout verite de tout sa yo mandel yo, m pap reporte sal diyo jis al tandel oubien lil ak zye paw pouka plis alez








Haïti - FLASH : Guy Philippe, les charges sont connues, comparution le 13 janvier 2017




Le Bureau du procureur des États-Unis (United States Attorney's Office - USAO) du District Sud de la Floride a rendu publique les charges contre Guy Philippe qui a été arrêté jeudi après-midi http://www.haitilibre.com/article-19720-haiti-flash-arrestation-du-senateur-guy-philippe.html et déporté aux États-Unis http://www.haitilibre.com/article-19721-haiti-flash-le-senateur-guy-philippe-extrade-aux-usa.html le même jour.

"Wifredo A. Ferrer, procureur des États-Unis pour le district sud de la Floride, le procureur général adjoint Leslie R. Caldwell de la division criminelle du Département de la justice, Adolphus P. Wright, agent spécial en charge, à la "Drug Enforcement Administration" (DEA) des États-Unis, Division de terrain de Miami, et Kelly R. Jackson, Agent Spécial en charge, au "Internal Revenue Service, Criminal Investigation" (IRS-CI), Division de terrain de Miami ont annoncé que l'acte d'accusation contre Guy Philippe, 48 ans, d'Haïti, a été décacheté ce matin dans le district sud de la Floride.

Philippe a été inculpé en 2005 pour un chef de conspiration pour l'importation de stupéfiants; Un chef d'accusation de complot en vue de blanchir des instruments monétaires et d'effectuer des transactions monétaires sur des biens dérivés d'activités illégales; et un nombre important de transactions monétaires découlant d'activités illégales. Cet après-midi, Philippe a été ordonné détenu sans caution lors d'une audience initiale devant le magistrat américain, le juge Barry L. Garber, du district sud de la Floride. L'audience de mise en accusation de Philippe est prévue pour le 13 janvier 2017.

Selon l'acte d'accusation, environ de 1997 à 2001, Philippe a conspiré avec d'autres pour importer plus de cinq kilogrammes de cocaïne aux États-Unis. Encore de 1999 à avril 2003, Philippe aurait également conspiré avec d'autres personnes pour se livrer au blanchiment d'argent afin de dissimuler leur participation à des activités criminelles, y compris le trafic de stupéfiants. L'acte d'accusation allègue qu'en 2000, Philippe a transféré un chèque de 112,000 $ par l'entremise d'une institution financière, affectant le commerce interétatique et étranger, y compris des sommes provenant de l'entreprise de trafic de drogues illicites.

Un acte d'accusation n'est qu'une allégation et le défendeur est présumé innocent jusqu'à ce que sa culpabilité ait été établie au-delà de tout doute raisonnable devant un tribunal.

La DEA et l'IRS-CI ont enquêté sur le cas. La Division de la criminalité du Bureau des affaires internationales, le Groupe de travail sur les fugitifs du Service des maréchaux des États-Unis, le Bureau des opérations de terrain de Miami et le Gouvernement haïtien, y compris le Ministère haïtien de la justice, la Police nationale haïtienne et La Brigade de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS), a fourni une assistance en la matière. Les avocats adjoints Lynn M. Kirkpatrick et Andy R. Camacho du district sud de la Floride et l'avocat principal de première instance, Mark A. Irish, de la Division criminelle de la Section sur la confiscation des biens et le blanchiment d'argent sont la poursuite de l'affaire.

Cette affaire est le fruit des efforts continus du Groupe de travail sur l'application des lois antidrogue du crime organisé (OCDETF), un partenariat qui regroupe l'expertise combinée et les compétences uniques des organismes d'application de la loi fédéraux, étatiques et locaux. La mission principale du programme OCDETF est d'identifier, de perturber, de démanteler et de poursuivre les membres de haut niveau des organisations de trafic de drogue, d'armes et de blanchiment d'argent et des entreprises."

FLASH met Andre michel blye vit wi sa prouve ke haiti pagen yon neg ki serye paske pou jan avika Andred michel tekonn apdi pase pou jouvenel ta prezidan lita pito redwi haiti en cendre epi sou menm cendre sa lap kombat mately kounye a tande deklarasyon life map mande kijanl santil lel retande tout sal tekonn ap di yo

jeudi 20 avril 2017

Declaration de Leonel Messi apre son elimination au 1/4 de final de la ligue des champions fas a la juventus le Mercredi 18 Avril

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Les défenseurs du Paris Saint-Germain ont totalement éclipsé Lionel Messi mardi soir lors du choc PSG-Barça que le joueur argentin a passé comme un fantôme. Mais il n'empêche que la star du FC Barcelone fait toujours fantasmer, même si sa carrière semble devoir s'éterniser en Catalogne. Cependant, interrogé par la chaîne espagnole TV3 en marge du triomphe du Paris Saint-Germain face au Barça, Patrick Kluivert a confié que s'il était évidemment dur d'envisager qu'un jour Lionel Messi joue sous la tunique du PSG, impossible n'était pas français.
« Lionel Messi au PSG ? Il ne faut jamais dire jamais. C’est le monde du football qui veut ça, mais je pense que Messi est actuellement heureux d’être à Barcelone. Est-ce que je vais le recruter ? Je n’ai pas dit cela. C’est comme Neymar, Messi est un joueur de tout le monde voudrait avoir dans son équipe », a confié le directeur du football du Paris Saint-Germain, dont les choix au mercato avaient été critiqués...jusqu'à ce mardi soir. Les mauvaises langues diront que sur ce qu'il a montré face au PSG, Lionel Messi n'a pas sa place à Paris...mais quand même. 

FLASH Le president de la republique d'hiti a decide de fraper tres for pour le moment en cette desision pour reconstruir le palais national , suivez ensemble le video qui va nous explique quand le travail va démarre

dimanche 16 avril 2017

Flash men ki deklarasyon ex kandida a la presidans lan Moise Jean Charles fe aprel fin aprann ke president republik la fe chak senatè jwenn yon chèk 1 milyon gourdes pou yo tal manger poisson pou yo al pran plezi lanme ak ti mennaj yo pou semen pak la ann tande paskem pavle repete poum padi sal pat di

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Le consulat américain a octroyé un visa de 15 jours à Moïse Jean-Charles après que ce dernier avait dénoncé la révocation de son visa USA.

 Cette autorisation d'entrer sur le territoire américain est expirée depuis déjà plusieurs jours, a confié au Nouvelliste le candidat à la présidence qui, comme d’habitude, n’a pas souhaité trop élaborer sur le dossier. Son visa avait été révoqué le 21 décembre. 

Le 23 décembre, le service consulaire de l’ambassade américaine lui avait donné rendez-vous. Ce même jour, on lui a octroyé un visa de 15 jours.

 Selon les explications de Moïse Jean-Charles au Nouvelliste, il n’a pas eu le temps de voyager sur le visa avant son expiration. L’ex-sénateur joint au téléphone par le journal n’a pas voulu donner plus d’explications sur le dossier tout en cherchant à le minimiser.

 Il a préféré donner sa position sur l’arrestation et le transfert vers les États-Unis du sénateur élu Guy Philippe. « C’est à la justice haïtienne de déterminer si Guy Philippe a été bien arrêté ou pas. 

Ce qui nous fait mal, c’est le transfert d’un citoyen haïtien vers un autre pays », a-t-il dit. Moïse Jean-Charles, ancien supporteur de l’ex-président Jean-Bertrand Aristide, a rappelé qu’entre 2003 et 2004 une partie de l’élite économique du pays et de la communauté internationale avait utilisé l’ancien-chef des rebelles.

 « Aujourd’hui, ils ne disent rien en faveur de Guy Philippe », a-t-il dénoncé. Guy Philippe avait été appréhendé jeudi dernier à Pétion-Ville peu de temps après avoir récupéré au Conseil électoral provisoire son certificat de sénateur élu de la Grand’Anse.

 Il doit comparaître le 13 janvier devant la justice américaine où il aura à plaider coupable ou non coupable pour les faits qui lui sont reprochés. La justice américaine l’a inculpé depuis 2005 pour trafic illicite de stupéfiants et blanchiment d’argent aux États-Unis. 

Flash La rusie pa deside kampe li deside atake Etas unis tout kote paprel fin deklare li pre pou sa USA vle a depil pa deside retire bal li en sirie li mande pou venezuela ret tet fret pou presion Etas unis ap bali li mem rive sou dosye haiti kite vote kont Etas unis poukesyon afe onu an lite vote en favè venezuela en swiv deklarasyon en

jeudi 13 avril 2017

Liliane Pierre Paul fe konnen peyi d'aiti pa pou jouvenel moise se yon manda yo bali pou 5 ans li paka pran peyi a poul fe sal vle li fe konnen ti sa jouvenel ap fela paka fel pe li mande pou Pierre experans kise yon viktimnan gouvèneman jouvenel la entre ankontak avel rapid li deklare ke lise yon fanm li papot rob li pou bel twal li kontinye poul di.......

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« Ce métier m'a fait vivre mes plus grands bonheurs, mais aussi mes plus grands malheurs », a fulminé la journaliste de carrière Liliane Pierre-Paul, directrice de radio Kiskeya, qui se passe de présentation. La nouvelle du retour de l'ex-dictateur Jean-Claude Duvalier l'a manifestement choquée et énervée. « C'est un gros choc. Je pensais que c'était un canular. J'ai dû demander à la salle des nouvelles de la radio d'être extrêmement prudente avant d'annoncer la nouvelle, question ne pas avoir à rectifier. Je ne sais pas s'il a restitué l'argent du pays qu'il a volé ; je ne sais pas si des mesures ont été prises pour l'amnistier ou pour réparer les victimes... je ne sais pas. Mais ce retour est extrêmement choquant. Si nous encourageons cette situation, cela veut dire que nous encourageons l'impunité », a-t-elle déclaré avec amertume.

 « Un pays ne peut pas avoir sous un régime 30 000 tués et autant de disparus, des familles déchirées... J'ai laissé chez moi un vendredi après-midi, pour ne plus jamais y remettre les pieds.

 J'ai vu ma mère six ans après. Ce jour-là, on a arrêté 13 personnes chez moi.

 J'ai un frère qui a passé deux ans en prison ; un autre a été expulsé avec moi... pour le simple fait qu'ils ont été mes frères », a ajouté la présentatrice vedette du ''Jounal 4 è''.

 Harcèlements, persécutions politiques, arrestations arbitraires, tortures, emprisonnements, déportations... Ce ne sont pas des traitements qu'on oublie du jour au lendemain.

 Liliane Pierre-Paul n'a rien oublié. Robert Duval, comme si c'était hier Malgré plus de 25 ans après le départ de Jean-Claude Duvalier, Robert Duval se souvient de tout ce qu'il a enduré. Comme si c'était hier.

 Emprisonné pendant 17 mois successivement aux casernes Dessalines, au Fort-Dimanche et au Pénitencier national, il a connu des moments sombres sur le régime des Duvalier. 

La nouvelle du retour de Jean-Claude Duvalier dans le pays l'a carrément assommé. « Je suis choqué, triste et énervé », a-t-il déclaré au Nouvelliste. Les cauchemars qu'il a vécus lui reviennent soudain à la tête. « De retour après mes études au Canada en 76, j'avais seulement 22 ans.

 Jeune garçon dans son pays, j'avais fait des commentaires sur la situation. La police militaire m'a arrêté et conduit devant Lionel Willy, avant de subir les interrogations de Ti Boule et de Valmé. Ils m'ont posé une seule question : ''Où as-tu fais tes études ?'' J'ai répondu ''au Canada''.

 Enfermez-le, ont-il dit. Et c'est ainsi qu'ont commencé mes douleurs », a raconté Robert Duval. « J'ai passé un mois au Fort-Dimanche. Il y avait 10 petites cellules.

 Nous étions entre 20 à 40 prisonniers entassés dans la mienne. Nous avions comme seuls moyens un caleçon et le pantalon qu'on portait au moment de l'arrestation.

 Nous étions pratiquement nus. Tous les jours, on nous réveillait à 2 heures du matin pour le bain de 30 secondes. Le pantalon servait comme papier toilette et comme assiette. J'ai perdu 120 livres en prison et j'ai été atteint de la tuberculose. »

 En février de 1976, Robert Duval a été transféré au Pénitencier national. « En prison, j'ai vu des gens mourir, exécutés avec des bâtons de baseball.

 Une situation inhumaine et encore inimaginable », se souvient le responsable de l'Athlétique d'Haïti. - See more at: http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/87961/Liliane-Pierre-Paul-une-cicatrice-beante-Robert-Duval-non-a-limpunite#sthash.MHzOodYM.dpuf

Dapre pot parol minis defans lan nan peyi d'haiti yo deja antame ak procesus inskripsyon pou renouvelman fos militè nou yo nan peyi a paske se moi oktob kap dènye pou denye grenn kask bleu ki nan peyi a kitel nan jou kap vini yo yap anonse ki pyes yon moun ap bezwen pouka rive inskri






Port-au-Prince, jeudi 13 avril 2017  Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté jeudi à l'unanimité la fin de la mission de maintien de la paix déployée depuis 13 ans en Haïti et a convenu de retirer progressivement les 2370 casques bleus au cours des six prochains mois. La résolution prévoit donc la fin de la mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), d’ici au 15 octobre.

Flash Nan jounal intersection kitap prezante jodi jeudi 13 Avril la Jean Monard Metellus fe konnen se pesekisyon politik gouvernement tèt kale a kap kontinye nan ko RNDDH li kontinye poul di nan jou kap vini la yo lap gen poul chita pale ak reprezantan nan RNDDH la pou yo pase alaksyon

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 A un moment où la toile s’enflamme et où tous les auditeurs et téléspectateurs  de Radio Télé Caraïbes sont partagés sur la question, il est à la fois élégant et surtout de bon ton que je te présente des excuses.

Avec ma candeur et ma bonhomie habituelles, j’ai voulu être fairplay, c’est-à-dire fournir à tous les groupes musicaux  la possibilité  de promouvoir leurs activités et d’avoir une certaine visibilité, c’est donc sans malice que j’ai reçu à mon émission un invité censé parler de son gala d’anniversaire.

 D’ailleurs, son accompagnateur, tout aussi surpris que moi de ses interventions, a rappelé  que tel n’était pas le but de leur présence en ces lieux…

Je tiens à te redire que je reconnais que des propos déplacés à ton endroit ainsi qu’à l’endroit d’une consoeur ont été prononcés. 

La liberté de la presse est aujourd’hui garantie mais  elle a été acquise au prix fort! L’histoire de la presse haïtienne a été écrite du sang de nos confrères et consoeurs. J’en conviens qu’il est de la responsabilité de nous tous de veiller à ce que ces acquis soient sauvegardés, renforcés, dans le respect des valeurs individuelles et républicaines

Cher collaborateur et journaliste senior,  ton ami T’exprime ses sincères regrets d’avoir causé toute cette controverse.

mercredi 12 avril 2017

Gen pafwa nap di lot nasyon rasis anvè nou menm haitien men fok nou rekonèt noufè yo anpil mal tou wi m gen presyon se nou ki rasis la sepa oken lot nasyon gade kisa oufe yon fi ki avew kom madanm ou kisal ye yon etranger kelke swasal fe a ou pata sipoze fel sa map gad imag la sadi anpil kounye a yo jwenn ou yo touyew apre nap di se yo ki pabon sapase nan zon yo rele



Le nouveau soubresaut diplomatique entre Haïti et la République dominicaine suite à l’assassinat du jeune Haïtien, Claude Jean Harry à Santiago en République dominicaine doit susciter une grande réflexion sur la fragilité des relations diplomatiques de ces deux pays. Ce conflit entre les deux peuples ne date pas d'hier. Il ne faut pas chercher de le comprendre à travers les échanges diplomatiques musclés entre les chanceliers actuels. Ce trouble peut remonter en 1844 aux mouvements des indépendantistes dominicains pour mettre fin à l’annexion haïtiano-dominicaine, faite 1822, par le président haïtien, Jean Pierre Boyer. L’animosité sera née à partir de 1937 à la suite du massacre d’environ 20 mille haïtiens en République Dominicaine par l’armée dominicaine. Ce massacre ethnique a été ordonné par le président dominicain, Trujillo. Nous y reviendrons. Depuis, malgré les différentes tentatives entreprises par les autorités haïtiennes et dominicaines en vue de rapprocher les deux peuples, la situation ne fait que s'aggraver. Il faudrait une redéfinition stratégique du rapprochement de ces deux peuples. Cette stratégie doit passer par la prise en compte totale des éléments historiques pour pouvoir comprendre sociologiquement ou psychologiquement les réactions des haïtiens envers des dominicains ou celles des dominicains envers les haïtiens. Ce qui nous permettra bien sûr, de faire des analyses et des propositions plus importantes. Une histoire mouvementée L’histoire de ces deux pays a été toujours mouvementée. Elle a connu diverses phases conflictuelles avant même leur indépendance. Les premiers différends sont nés de la question frontalière et politique entre les deux pays. -En 1697, scission de l’île entre la France et l’Espagne par le Traité de Ryswick. A l'époque coloniale, les métropoles ont signé plusieurs conventions en vue de délimiter l’île. On aura les traités d'Aranjuez en 1777 et le traité de Bâle en 1795 qui n'apportent aucune solution au problème -Après plusieurs accords d’arbitrage entre les deux pays, une tentative de conciliation va être entreprise par le Pape Léon XIII en 1901, cette tentative sera définie sous l’égide des États-Unis qui ont occupé Haïti de 1915 à 1934 et la République dominicaine de « 1906 à 1924 » - Pour continuer sur cette voie, un traité sera signé à Port-au-Prince le 21 janvier 1929, par le président dominicain, Horacio Vasquez et le président haïtien, Louis Borno. Ce traité sera complété par : - l’accord du 17 février 1935 signé à Port-au-Prince par les présidents Sténio Vincent et R. Leonidas Trujillo, - le protocole additionnel du 9 mars 1936 signé par les mêmes présidents toujours à Port-au-Prince En 1937, le président Trujillo ordonne à son armée de faire un véritable nettoyage ethnique à l'encontre des Haïtiens établis sur le territoire dominicain. Soit environ 20 000 haïtiens massacrés. Pour certains spécialistes,Trujillo craint que la pression démographique exercée par les haïtiens ne finisse par mettre en péril l'intégrité territoriale du pays. Il faut se rappeler que cette période était marquée par la frénésie de l’ultra nationalisme un peu partout dans le monde, aussi a provoqué des actions de même type dans d’autres pays. Cette politique de «Dominicanisation de la frontière » créant la choquante violence, a suscité de vives protestations internationales et laisse des cicatrices très sensibles encore aujourd'hui dans les rapports entre les deux peuples. La dérive de l’émigration haïtienne vers la République dominicaine La première grande vague d’émigration haïtienne vers la République dominicaine est venue sous l'occupation américaine en Haïti et en République Dominicaine. Les américains vont faire les deux pays connaître une même évolution stratégique de leur économie. Ils organisent la production de la canne à sucre sur l'ensemble de l'île avec une répartition des tâches, les usines sucrières sont en république dominicaine et les champs de Cannes à sucre cultivés en Haïti. Un problème va se poser, entre la différence de l’investissement en République Dominicaine et celui d’Haïti qui est trop considérable. Un montant de 70 millions de dollars pour la République dominicaine contre moins de 9 millions de dollars seulement pour Haïti. Ce qui va soulever un différend entre les deux pays sur la question de l’impact de l’investissement américain sur l’économie de des deux pays. Au premier regard, on verra très bien que l’économie dominicaine sera bénéficiaire de cette stratégie américaine contrairement à la nôtre. Au cours de cette période, de nombreux travailleurs haïtiens vont s'installer de l’autre côté de l’île pour couper de la canne-à-sucre sous la base du "Traite verte" qui réglemente cette situation. Ce traité sera repris et diversifie le travail après la seconde guerre. Il aura alors des haïtiens qui seront partis pour travailler également dans la cueillette du café, du cacao et du riz. Durant les années de 1950, on compte déjà près de 20 000 Haïtiens en République dominicaine, 60 000 au début des années 1960, 300 000 vers les années 1970 et plus de 400 000 au début des années 1980, y compris les travailleurs clandestins. Il faut dire que la migration clandestine des Haïtiens en République voisine représente une source de revenu importante pour les passeurs haïtiens et dominicains. C’est un trafic organisé et équipé. On y retrouve des membres de l’armée dominicaine et les autorités haïtiennes. On signale également que le départ des troupes militaires américaines sur l’île en 1934 a laissé les deux pays dans une relation d'interdépendance conflictuelle, ne fait qu’augmenter le nombre d’Haïtiens qui traversent la frontière et le regard hautain des dominicain vis-à-vis des haïtiens et les haïtiens vis-à-vis des Dominicains. Développer une relation amicale axée sur la société civile La stratégie haïtiano-dominicaine établissant la relation de ces deux pays est mal définie. Les deux Etats se contentent de développer des relations plus commerciales, économiques ou encore politique. Pourtant le problème est loin d’être posé. On le voit, les conflits sont souvent venus de la société civile, des actes isolés qui sont devenus une affaire d’Etat : l’interdiction de l’importation des produits dominicains suite aux rumeurs de la grippe aviaire, la décision de la justice dominicaine sur la situation des haïtiens sans papiers en République Dominicaine, plus récemment la mort du jeune haïtien à Santiago qui a provoqué un énorme bouleversement diplomatique. Ces problèmes sont souvent mal gérés par les deux pays. Manque de professionnalisme du côté des chefs de la diplomatie haïtienne et dominicaine qui se laissent trop souvent emporter par l’émotion sociale. Pour résoudre durablement les conflits il faut repenser la stratégie de rapprochement. Cette stratégie doit passer le rapprochement de la société civile des deux peuples. Développer des liens non étatiques basés sur un vaste programme qui peuvent être élaborés par les membres de la société civile haïtienne et dominicaine. Des organisations de la société civile haïtienne pourrait être en contact avec des organisations de la société civile dominicaine. Ce rapprochement peut passer également par les partis politiques haïtiens et ceux de nos voisins. Etablir ensemble un programme des relations bilatérales des deux pays. Admettons que les leaders et les adhérents des partis politiques d’aujourd’hui seront des chefs du pouvoir ou du gouvernement de demain. Il est souvent plus facile de négocier, de construire quelques choses en commun quand on a l’habitude de se rencontrer, de se parler, de discuter ensemble sur des problèmes qui lient deux nations. Créer ou renforcer les liens culturels et éducatifs Ici on ne parle pas des liens culturels et éducatifs à travers des édifices ou des immeubles qui seront construits par les gouvernements dominicains en vue de faire des dons à l’Etat haïtien. Ces liens passeront par des conférences organisées entre l’Etat haïtien et dominicain pour éduquer les deux peuples de leur destiné commune. Organiser des rencontres, des déplacements pour les élèves et les étudiants haïtiens et dominicains. Créer des espaces de réflexions et de travail en communs en vue de rapprocher les deux jeunesses. Faire un travail de changement de perception de la jeunesse haïtienne et dominicaine. On ne doit pas faire refaire l’histoire dans le mauvais sens. Il faut regarder vers l’avant et croire en ce que nous pouvons faire ensemble aujourd’hui et définir un futur fructueux. On aura compris, les jeunes d’aujourd’hui sont les décideurs de demain. Nos devenirs sont souvent forgés en fonctions de ce que nous avons appris par le passé et ce que nous apprenons aujourd’hui. Quand un enfant haïtien entend tous les jours à la radio ou dans les rues etc. des mauvaises nouvelles de la façon dont on maltraite un haïtien en République dominicaine, il aura dû mal à se défaire des mauvaises perceptions qui lui sont imprégnées. Nous autres, au niveau du Gouvernement de Jeunesse, nous croyons fermement que le développement de toute autre chose passe par le développement de l’humain. Si on veut promouvoir la relation haïtiano-dominicaine, on doit investir dans l’humain. On doit créer le lien d’abord, entre les entre personnes physiques puis entre les personnes morales. Nous parlons ici, des liens entre tous les secteurs de la vie sociale haïtienne et dominicaine. En ce sens nous pensons qu'une rencontre avec la jeunesse dominicaine serait un bon début de dialogue entre les jeunes. Nous croyons que cela aurait permis de propulser un souffle de réconciliation à travers nos passés tumultueux. On doit aller au-delà de nos différences pour faire le premier pas sur le chemin de l’avenir. Vers une autre stratégie d’intégration Une autre stratégie d’intégration doit être définie entre l’Etat haïtien et l’Etat dominicain. Cette stratégie sera accompagnée d'une bonne politique de migration. Ce qui implique, notre Etat doit reconnaître que, rentrer en République Dominicaine de manière illégale ne peut pas être accepté aussi facilement par les autorités dominicaines sauf, dans le cadre d’un accord signé entre l’Etat dominicain et l’Etat haïtien sur les conditions des haïtiens vivant en République Dominicaine. De ce fait, les deux Etats doivent définir les différentes sortes d’émigrations et d’immigration. Et le traitement qui sera accordé à tel type de ressortissant haïtien en République dominicaine et telle catégorie de ressortissant dominicain en Haïti. Cette classification ou ce contrôle de flux migratoire entre les deux Etats, doit cependant respecter les normes internationales sur les conditions des étrangers sur le territoire national. En fonction de tel type d’immigration on peut élaborer un programme d’intégration pour telle ou telle catégorie haïtienne qui traverse la frontière dominicaine ou telle catégorie dominicaine qui traverse la frontière haïtienne. On doit inspirer des relations amicales développées entre l’Allemagne et la France après la seconde guerre mondiale. Ces deux pays qui étaient jusque là, les pires ennemis sont devenus aujourd’hui des vrais amis. Ils oublient dans leurs relations leur passé malheureux pour progresser ensemble. Comment pouvait-on imaginer un accord « BERMUPA » en 1945 ou avant cette date.


lundi 10 avril 2017

la dernière nouvelle du president Nord coreen Kim Jong-un qui a deside de faire toutes ses posiblites pour combate les etas unis dans son attaque il continu pour dire que qu'il son pres pour reduire les etas unis en cendre

Resultado de imagen para le core du nordResultado de imagen para le core du nord en guerreLa Corée du Nord a menacé ce Jeudi les Etats Unis d’une « frappe nucléaire préventive », sans en préciser la cible.


Quelques heures avant un vote du Conseil de Sécurité portant sur un renforcement des sanctions contre Pyongyang suite à son nouvel essai nucléaire, la dictature communiste héréditaire coréenne lance sa dernière provocation. 
Quelques temps après avoir déjà fait monter la tension dans la région en menaçant de dénoncer l’accord d’armistice ayant mis fin à la sanglante guerre de Corée en 1953, le régime nord coréen roule une fois de plus des mécaniques.
« Puisque les Etats-Unis s’apprêtent à déclencher une guerre nucléaire, (nos) forces armées révolutionnaires (…) se réservent le droit de lancer une attaque nucléaire préventive pour détruire les bastions des agresseurs », a déclaré un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires Etrangères, cité par l’agence officielle KCNA, avertissant qu’une nouvelle guerre de Corée était selon lui inévitable, les Etats Unis et la Corée du Sud ayant refusé le diktat nord-coréen prétendant leur faire annuler les grandes manoeuvres militaires conjointes prévues la semaine prochaine. 
En pleine crise apparente de paranoïa, la Corée du Nord s’imagine, ou fait mine de, que ces manoeuvres d’entrainement, organisées tous les ans et largement justifiées par le besoin de se tenir prêt à toute velléité de la part du régime stalinien, serait destinées à couvrir le lancement d’une campagne militaire contre eux, campagne s’appuyant sur des frappes nucléaires.
 Le Rodong Sinmun, le journal officiel du parti unique, a lui aussi brandi la menace d’une « guerre thermonucléaire » qui « ne serait pas confinée à la péninsule coréenne » : allusion directe à l’arsenal balistique nord-coréen, à même d’atteindre le territoire américain, en particulier les îles du Pacifique.
En fait, la Corée du Nord est juste en rage contre la résolution que s’apprête à faire voter le Conseil de Sécurité de l’ONU dans le but de l’empêcher de se procurer la technologie nécessaire au développement de ses programmes nucléaire et balistique. 
Il s’agit notamment de geler toute relation financière, y compris les transferts de fonds en liquide, si ces transactions risquent de servir les efforts de Pyongyang pour se doter d’armes atomiques et de missiles à longue portée. 
Elle amplifiera les sanctions existantes, allongeant notamment la liste noire des entreprises et des responsables nord-coréens frappés de gel de leurs avoirs ou d’interdiction de voyager. 
Les diplomates nord-coréens seront aussi mis sous surveillance. Les déclarations du porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires 
Etrangères rapportés par KCNA affirment en effet que « nous avertissons avec gravité qu’au moment où une nouvelle guerre de Corée est inévitable, le Conseil de Sécurité, qui a servi de marionnette aux Etats Unis en 1950 et fait que le peuple coréen gardera une rancune éternel contre lui, ne doit pas commettre à nouveau le même crime ».
 Pyongyang fait semblant, en l’occurrence, de ne pas réaliser que le nouveau train de sanctions a été conjointement rédigé par les USA et la Chine, le plus proche soutien de la Corée du Nord et qu’aucun des 15 pays qui composent le conseils n’a demandé de modification particulière au texte.
Selon l’ambassadeur russe à l’ONU Vitali Tchourkine, le vote de la résolution est prévu pour 10 heures locales (16h00 heure de Paris). On aimerait bien voir la communauté internationale faire preuve de la même fermeté envers un autre régime tout autant voyou, régime qui est d’ailleurs en relation directe avec la Corée du Nord dans sa course à l’arme nucléaire et au développement des vecteurs qui lui permettrait de mettre toute la région qui l’entoure en danger : l’Iran. 
Le deux poids deux mesures pratiqué dans ces 2 cas pourtant plus que similaires ne fait que dévaloriser la communauté internationale, entre autres les pays siégeant au Conseil de Sécurité mais continuant de chercher tous les chemins de traverse imaginables pour continuer à commercer avec le régime des mollah.

Flash Flash finalement ce lundi matin apartir de 4h 45 la russie a finalement deside reagi contre les Etas uinis, il a fait son attaques dan le sud de la sirie jusqu'a maintenant il y a environ 18 morts

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Dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 avril, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a ordonné des frappes sur une base aérienne du régime syrien. Ce bombardement, qui marque un spectaculaire revirement de la politique américaine, intervient deux jours après l’attaque à l’arme chimique de la ville de Khan Cheikhoun, imputée à l’armée syrienne, qui a fait des dizaines de morts et a choqué la communauté internationale. L’un de nos éditorialistes, Alain Frachon, a répondu aux questions des internautes.


FX : Bonjour. Cette réponse des Etats-Unis n’est-elle pas précipitée ? Des experts indépendants ont-ils vérifié que l’attaque était au gaz sarin ?

Alain Frachon : Bonjour. Dans cette histoire, il n’y a qu’une certitude : l’attaque syrienne du 4 avril a libéré un gaz neurotoxique de type sarin. Deux hypothèses : soit l’avion syrien a lâché un missile contenant du gaz neurotoxique, violant ainsi toutes les conventions internationales et l’accord conclu en 2013 entre Moscou et Washington et par lequel la Russie s’engageait à vider toutes les armes chimiques et bactériologiques de Syrie. Deuxième hypothèse, l’avion a frappé un dépôt contenant ce type de gaz.

 Les Etats-Unis estiment qu’il est peu probable que l’armée syrienne ignorait l’existence de ce dépôt et, qu’en tout état de cause, elle a donc soit tiré un projectile avec du gaz sarin, soit pris le risque de frapper un dépôt rempli de gaz sarin.

Zacharie : Que peut-on attendre de la prochaine réunion du Conseil de sécurité des Nations unies ?
On ne sait rien encore de la position de Pékin. Donald Trump rencontre aujourd’hui, en Floride, le président chinois, Xi Jinping. Au Conseil de sécurité, les Russes dénonceront une action unilatérale. S’ils déposent une résolution pour condamner les Etats-Unis, ce qui n’est pas certain, Washington y apposera son veto. 

La discussion portera sur le fait qu’il y a encore des armes chimiques en Syrie – soit aux mains du régime, soit dans des régions contrôlées par la rébellion – ce qui est contraire à ce qu’avait affirmé le Kremlin en 2013. A l’époque, la Russie avait garanti aux Etats-Unis qu’elle était en mesure de débarrasser la Syrie des armes chimiques. Barack Obama s’était alors abstenu de frapper la Syrie.

Pedro05 : Cette frappe est-elle un coup de semonce, ou le début d’une intervention plus large en Syrie ?
Tout indique que cette frappe n’est qu’un avertissement adressé au régime de Damas, à l’Iran, à la Russie et à la Corée du Nord

Trump veut faire savoir qu’il sera intransigeant, autant que possible, sur la menace que représentent les armes de destruction massive. Il sait que l’opinion américaine ne le suivrait pas dans un engrenage qui conduirait l’armée à s’investir plus avant en Syrie. Washington mène déjà des raids aériens au sein d’une coalition internationale contre l’organisation Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.

 Le signal vise particulièrement les Russes, tuteurs politiques et alliés militaires du régime de Damas. Le message consiste à leur dire : vous avez de l’influence sur Bachar Al-Assad, vous avez des moyens de pression sur ce régime, vous devez vous en servir

Le même message est indirectement adressé à l’Iran, lui aussi l’un des piliers du régime syrien, pays avec lequel l’administration Trump est en très mauvaises relations.
Julien : Les Américains sont-ils officiellement en guerre contre le régime d’Assad ? Si non, cela peut-il être considéré comme une déclaration de guerre officielle ?

Les Etats-Unis n’ont plus de relations diplomatiques avec le régime syrien. Ils ne sont pas officiellement en guerre avec lui. Ils bombardent certains des ennemis les plus farouches du régime de Damas, à savoir l’EI et certaines filiales d’Al-Qaida qui font partie de la rébellion syrienne. 

L’administration Obama avait appelé au départ de Bachar Al-Assad, mais l’administration Trump était prête à le tolérer comme un rempart contre l’islamisme. Au fil des semaines, faute de la moindre avancée dans les négociations en cours, celle-ci a semblé en venir aussi à la conclusion qu’il fallait faire pression sur Bachar Al-Assad, et que d’une manière ou d’une autre, l’avenir de la Syrie passait peut-être par son éloignement. Tout ça n’est pas très clair, et le président Trump a été moins loin que son secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, qui lui a condamné nommément Bachar Al-Assad.
Ces frappes ont détruit un aéroport militaire et tué – d’après Damas – six membres de l’armée de l’air syrienne. 

Pour les Etats-Unis, elles relèvent d’un signal politique, pas du début d’une opération militaire plus vaste.
Martin : Je ne comprends pas quel était l’intérêt politique, militaire ou stratégique de l’armée syrienne de procéder à une attaque chimique sur une cible civile ? Cherche-t-elle a terroriser la population, à démontrer sa puissance ?
Pour le moment, l’armée syrienne a la main haute sur la situation militaire. Elle vient de reprendre la dernière place forte de la rébellion, la ville d’Alep. Le régime a maintenant repris le contrôle de tout l’ouest du pays, des principales villes, ce qu’on appelle « la Syrie utile ».

 Mais l’ensemble de l’appareil militaire syrien – auquel se mêlent des milices nationales étrangères – n’obéit par à une chaîne de commande unifiée et rationnelle. C’est d’ailleurs un des points qui n’a cessé d’irriter les Russes en Syrie. A chaque fois que l’armée syrienne a eu l’avantage sur le terrain, elle en a profité pour multiplier les attaques aux barils d’explosif, ou à l’artillerie lourde sur des zones urbaines, comme si le régime était incapable de capitaliser politiquement sur ses succès militaires.

On ne peut exclure une « bavure » de l’aviation syrienne, on ne peut exclure la thèse du gros dépôt de gaz touché au sol mais dont le régime ou les Russes auraient dû connaître l’existence. On ne peut pas non plus exclure une frappe directe avec une arme chimique dans l’espoir que dans le chaos moyen-oriental actuel, elle puisse passer relativement inaperçue.

 Il ne faut pas oublier que chaque semaine ou presque, depuis le début de l’année, le régime syrien procède à des bombardements au chlore, qui n’est pas considéré comme une arme chimique au regard des traités, mais n’en relève pas moins d’une frappe chimique.
Lise : Faut-il craindre le caractère imprévisible du président Trump dans la conduite de la politique extérieure des Etats-Unis ? Cette attaque semble montrer qu’il est capable de prendre d’importantes décisions sur un coup de tête.
Oui, la réaction de Trump n’était pas facilement prévisible. En 2013, il avait approuvé la décision du président Obama de ne pas répliquer à une première attaque au gaz sarin. Il n’a cessé de dire que les Etats-Unis ne devaient pas être les gendarmes du monde. Il a toujours laissé entendre qu’il voulait que l’Amérique diminue son engagement militaire et politique et économique au Moyen-Orient. Durant sa campagne, il a fait savoir qu’il souhaitait coopérer avec la Russie en Syrie pour lutter contre le djihadisme. Autant d’indications qui pouvaient laisser penser qu’il ne réagirait pas comme il l’a fait jeudi.

D’un autre côté, il a paru sincèrement bouleversé par la mort d’autant de jeunes enfants, suffocant dans leur sommeil, lors de l’attaque de Khan Cheikhoun mardi. Il s’est, également, entouré au Pentagone, et au Conseil national de sécurité, d’anciens généraux qui tous, pensent qu’il est important de dissuader l’utilisation d’armes de destruction massive au Moyen-Orient, pour la stabilité stratégique de toute la région et pour la défense des intérêts vitaux des Etats-Unis. L’opération de jeudi porte la marque des anciens généraux auxquels Trump a confié la responsabilité de la sécurité des Etats-Unis.

Enfin, le côté totalement désordonné de ses premiers mois au pouvoir, l’impression d’une gouvernance totalement chaotique à Washington, tout cela faisait dire aux observateurs que Trump serait incapable de gérer une crise grave. Peut-être a-t-il voulu montrer aussi, à l’opinion américaine et internationale, qu’il pouvait décider vite et agir avec détermination.

Monomarchos : J’ai cru comprendre que Trump avait informé Poutine préalablement à l’attaque, permettant ainsi de l’évacuer en partie. Est-ce vrai ? Si oui, ces frappes ont-elles un intérêt militaire ?
Oui, Trump a averti la Russie avant l’opération. Il a précisé quelle base aérienne était visée. Il ne voulait pas faire de victimes russes pour ne pas dégrader davantage sa réaction avec Moscou

. Il sait que toute solution à la crise syrienne passe par la Russie et doit être recherchée avec Vladimir Poutine. Il ne veut donc pas insulter l’avenir. Il n’ignorait pas que les Russes préviendraient l’armée syrienne. Mais encore une fois, son objectif était moins militaire que politique, il s’agissait d’adresser un message politique avant tout
.
ADH : La France va-t-elle suivre cette fois-ci son allié américain ?
Jean-Marc Ayrault, le ministre des affaires étrangères français, a soutenu l’initiative américaine. Elle correspond à ce que la France était prête à faire à l’été 2013, avant que le président Obama ne renonce à une frappe sur le régime syrien.
ThomasN : Pensez-vous que l’attaque des Etats-Unis peut remettre en cause l’ONU, son utilité, sa force d’action ?

Il en va de ce conflit armé comme de tous les autres : il prouve que l’ONU n’est que ce que ses membres veulent qu’elle soit. S’il y a au Conseil de sécurité unanimité des cinq membres permanents – Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Chine et Russie –, l’ONU peut agir. S’il n’y a pas de majorité, l’ONU est paralysée, sur cette question du maintien de la paix. Il en va ainsi depuis sa naissance au lendemain de la deuxième guerre mondiale.

Max Lisbonne : Cette action n’était-elle pas aussi l’occasion pour Trump, en termes de politique intérieure américaine, de prendre le contre-pied des accusations reprochant à son administration d’être trop liée aux Russes ?


C’est une bonne question. Peut-être, même si ce n’est certainement pas la justification principale de l’action américaine, mais il est vrai que Trump a mesuré que les soupçons pesant sur une ingérence russe pendant la campagne en sa faveur lui nuisaient considérablement. De fait, depuis qu’il est entré à la Maison Blanche, il a semblé prendre ses distances avec la Russie, comme pour éloigner ces soupçons ou l’idée d’une éventuelle connivence avec le Kremlin durant la campagne électorale.
Nous vous parlions de la position française sur les armes chimiques en 2013 : le premier ministre, Bernard Cazeneuve, en visite en Algérie, vient lui-même de le mentionner, déclarant que la ligne française « était la bonne ». « On se réveille, tant mieux », a-t-il ajouté.
Krycek : Que fera Trump si jamais un autre bombardement chimique a lieu ?
C’est ce type d’interrogation qui avait, finalement, conduit Obama à renoncer à une frappe en 2013. Il spéculait sur le risque d’engrenage au cas où la frappe américaine n’aurait pas dissuadé une deuxième attaque à l’arme chimique. Il y voyait alors la perspective d’une atteinte à la crédibilité et à l’autorité des Etats-Unis. Leur réplique n’aurait pas été suffisamment dissuasive et leur prestige atteint. Il aurait peut-être alors été conduit à s’engager militairement plus avant et c’est ce qu’il voulait absolument éviter.
Théoriquement, Trump court le même risque. Mais il se trouve que, depuis 2013, les Russes sont présents militairement en Syrie. Et s’il y a une deuxième frappe syrienne chimique, toute une partie de la communauté internationale les en tiendra pour partiellement responsables.

 Les Russes ne peuvent pas dire à la fois « nous sommes l’allié indéfectible du régime syrien, et sans nous pas de solution » d’un côté, et puis dire, d’un autre côté, « nous n’y pouvons rien si Damas se lance dans des opérations ou des attaques irresponsables. » Cette fois-ci, il n’en va pas seulement de la capacité des Etats-Unis à dissuader une deuxième attaque, il en va aussi de la crédibilité de la Russie en Syrie.

Gant : Sur quoi sont basées nos certitudes que l’avion incriminé était lié au régime syrien ?

La Syrie a elle-même confirmé qu’un de ses avions avait frappé mardi matin Khan Cheikhoun, la Russie a donné la même information. Bref, personne ne conteste la réalité d’une frappe aérienne ce matin-là, ni l’émergence immédiate de deux énormes nuages au sol consécutifs au passage du chasseur bombardier.
Willywill : Peut-on espérer la mise en place d’une « no fly-zone » par les alliés atlantistes face aux alliés de la Syrie ?

L’hypothèse d’une zone d’exclusion aérienne semble bien trop tardive pour être réaliste. La Russie a une base aérienne en Syrie maintenant, d’où ses chasseurs décollent régulièrement pour des missions contre les zones rebelles. Les Etats-Unis et certains de leurs alliés procèdent eux aussi à des bombardements aériens contre l’EI dans le ciel de ce pays.

Orta : Est-ce qu’on n’aurait pas là un casus belli cherché par la Russie ?
Pas plus Moscou que Washington ne cherchent l’escalade en Syrie. Américains et Russes sont confrontés au même problème : comment préserver au maximum les structures de l’Etat syrien – pour ne pas fabriquer une situation à la libyenne – tout en s’efforçant de favoriser un dialogue politique entre le régime et une partie de la rébellion. Les uns et les autres butent sur le symbole que représente dans cette guerre la personne de Bachar Al-Assad.