jeudi 8 juin 2017

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Après 1986, les politiciens traditionnels et la bourgeoisie Haïtiennes ont faits mains misent sur la politique et l’économie du pays. Cependant, tout allait se détériorer après l’élection de 1990 ou Jean Bertrand Aristide avait été élu le premier président élu au suffrage universel après la chute de Jean Claude Duvalier « Baby doc » et Aristide ne représentait pas l’aspiration de cette classe qui ne voulait que garder ses intérêts et privilèges. Depuis lors, on cherchait à lui faire échec. A cette époque là, Aristide qui incarnait une nouvelle vision tout en préconisant une nouvelle théorie qui était celle de la libération basée sur le partage et la participation de tous.
Toutefois, cette transition a eu lieu sans une réelle préparation d’avance. « Titid » fraichement élu a tenté de gérer l’état tel qu’il l’avait compris étant prêtre avec son manque d’expérience, avec son discours « anti blan », et j’en passe; des gens de la bourgeoisie et tous ceux  dont qui ont des intérêts en Haïti, pour garder le status quo ont commencés à comploter contre lui. Selon eux, avec Aristide au pouvoir non seulement c’était une gifle mais aussi une menace pour eux et pour leurs intérêts.
C’est ainsi qu’après sept mois au pouvoir, un coup d’état sanglant mener par le General Raoul Cédras avec la complicité d’une frange de la bourgeoisie non-progressiste et de l’internationale l’ont renversés au pouvoir; c’était le chaos total. Depuis lors,  Haïti vit une crise chronique à n’en plus finir, pourtant qui fait la joie de ce petit group qui se croyait perdre le control avec l’arrivé du « petit père » au pouvoir même quand c’était sur le sang et des cadavres.
Ils ont put se débarrasser d’Aristide en deux occasions 1990 et 2004 en tant que chef d’état par les armes et pour des raisons divers, cependant en 2004 des medias Haïtiens était presque 80% complice. Ils ont combattu l’homme à tort et à raison, mais sans un projet réel d’inclusion social,  jusqu’à ce qu’il devient un martyr et un mythe pour cette classe défavorisée qui finit pas croire en lui même quand elle ne savait pas réellement son plan de développement à l’échelle sociale et économique pour le pays.
Haïti vivait dans un marasme politique  à nulle autre pareille « zafè kabrit pa zafè mouton ». Néanmoins, avec l’ère d’Aristide une nouvelle classe sociale a eu le temps de s’émergée ou tout simplement la classe moyenne. Malheureusement, cette classe n’avait pas compris son rôle et aussi rapide qu’on ne puisse le croire, elle s’associe avec l’élite, cette élite rétrograde  qui finit par l’intégrer et les voilà tous deux travaillent pour le même but, la même cause qui n’est autre que de s’enrichir et tous les moyens sont bons pour y arriver.
Au fils des années, on a tous vu dans ce pays des choses inédites. On a vu des alliances inconcevables à condition que cette alliance garantisse l’intérêt de ces groupes quel qu’en soit la classe ou l’idéologie s’il y en a, puisque l’essentiel c’est de gérer ce qu’on a déjà tout en essayant de l’augmenter même quand c’est en détruisant l’autre, le payes, ou en égorgeant la masse défavorisée.
C’est ainsi qu’après des décennies de controverses, de division, de trahison, et de tuerie, en 2010, un tremblement de terre majeure et meurtrière a sanctionné tout le monde, et du même coup nous a forcé de reconnaitre que nous somme tous des frères et sœurs et qu’Haïti est notre mère patrie. Oui, ca été un coup dure surtout que nous passions tout le temps à s’entre déchirer entre nous au lieu de consacrer au développement ce pays et à l’épanouissement de tous. Ce séisme a mit à jour nos manque de responsabilité, de vision, et notre faiblesse en tant qu’homme.
Ainsi, on a enterré les morts, séché nos larmes, et on finit par s’en sortir timidement malgré vent et marrez. Et comme c’était prévu bien avant, l’année suivante (2011) devait être l’année des élections, l’acharnement pour le pouvoir a recommencé et Haïti encore une fois allait vécu des moments sombres, triste, troubles, et douloureux en dépit des décombres.
Après tout, le 14 mai 2011, un nouveau président Michel Joseph Martelly a prêté serment par-devant l’Assemblée Nationale pour remplacer le président sortant, René Préval qui compte parmi les rares présidents d’Haïti qui a bouclé son mandat de cinq ans, en deux occasions sans être « dechouke ». Cependant, beaucoup ont attribué cela par sa compréhension réel de nos hommes politiques qui sont amis (es) de  l’argent et le pouvoir, et surtout parce qu’il sait nager dit-on car cette océan qui s’appelle Haïti n’est pas du tout facile à traversé si quel qu’un ne sait pas nager politiquement.
C’est ainsi un nouveau président s’est investi avec tous les controverses, jalousie, haine, et méchanceté que cela a entrainé. Des problèmes  divers et surtout politiques ont vu le jour le nouveau ne pouvait avoir son Premier Ministre comme prévu par la constitution. Avec un parlement pluriel qui ne s’intéressait qu’a des petits projets et leur intérêts pour voter des lois pour la bonne marche du pays, ce parlement  n’était pas près à travailler avec le nouveau président qui veut lui aussi comme Aristide de 1991 se dissocie avec le passé, un passé qu’ils qualifient comme complice de la misère du peuple, et le nouveau président, comme il a dit, était prêt à porter du changement avec des résultats concrets. Et pour cela, il avait besoin de premier ministre.
Seulement, ne sachant pas vraiment le réel de la politique haïtienne, s’est trompé en pensant qu’il allait véritablement changer grande chose; c’est ainsi après plusieurs tentatives et de refus de ses choix de Premier Ministre, enfin, Laurent Salvador Lamothe, son bon ami, devenait Premier Ministre ratifié par le parlement, mais non pas sans difficultés.
Les deux hommes qui étaient déjà deux bon amis, se sont mis au travail et aux yeux de plus d’un ils ont commencés à donné de bon résultats même quand pour certain c’est faux. Par contre, la frange rétrograde de la bourgeoisie haïtienne n’était pas vraiment contente du changement qu’elle se voit en train de se dérouler sous leurs yeux, d’autre en plus, Laurent Lamothe voulait ouvrir le marché haïtien aux investisseurs étrangers pour une économie plus forte et plus dynamique et qui n’est pas mauvais d’ailleurs d’après pas mal de gens.
Elle voit en ce mouvement la fin d’un règne, et au lieu de se  mettre au diapason pour créer de grande entreprises question d’être plus compétitifs et pour créer des emplois, cette classe anti-changement et archaïque a préférer de comploter au renvois de Laurent S. Lamothe comme PM en concoctant comme toujours avec des politiciens traditionnels ou modérés sans oublier aussi certains medias pour créer une farce de « crise » qui finalement allait aboutir au démission de Laurent Salvador Lamothe en tant que chef du gouvernement après 31 mois de dure labeur et de progrès pour répéter les propos de l’ancien Premier Ministre lui même.
Laurent S. Lamothe a démissionné;  il était la bête noire. D’une façon ou d’une autre il devait partir parce qu’il vient d’une progéniture progressiste; il est jeune, compétent, fougueux, dure, sérieux, dynamique, ne pouvant pas être acheter ni corrompu car il est déjà millionnaire. Il vient avec des idées nouvelles incluant la technologie tout en voulant faire d’Haïti un pays émergeant d’ici 2030.
Par conséquent, la seule chose qui restait à faire c’était de l’abattre à tout pris surtout il est pressenti comme successeur de Michel Joseph Martelly l’actuel chef d’état comme président de la République. Ce serait encore un coup dure pour cette classe politique traditionnelle et de cette frange bourgeoise boutiquière.
Non seulement, il faudrait que Laurent Salvador Lamothe démissionne, ils voulaient aussi faire en quelque sorte lui éliminer politiquement sans pourtant penser qu’ils sont sur la voix de faire de lui un martyr et un mythe comme ils ont faits pour Aristide en 1991 et 2004 et qui perdure jusqu’à aujourd’hui. Ce qui prouve encore aujourd’hui qu’ils n’ont pas grandir, qu’ils n’ont pas aussi un plan de développement pour aider à sortir le pays là où il se trouve depuis des décennies. Alors, pourquoi conspirer aujourd’hui si la personne reviendra demain et encore plus forte?
Maintenant, par manque de clairvoyance politique, ils ont en train de rendre Laurent Salvador Lamothe un sacré service. Il devient plus populaire; à ce stade, quel qu’en soit le résulta du BCEN où encore du CEP, Laurent Lamothe sera le grand gagnant, tôt où tard il deviendra un jour président d’Haïti. Ils ont faits de Duvalier un méchant dictateur; ils ont faits d’Aristide un martyr et un légende; et aujourd’hui, ils sont en train de faire de Laurent S. Lamothe un « sauveur » en voulant lui empêcher par tous les moyens d’être candidat aux prochaines élections car ils sachent tous au cas contraire échéant il serait élu président. J’aurais souhaité de préférence qu’ils fassent un front commun contre lui, puis, laisse le peuple décide démocratiquement.

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